Quatre belles leçons de vie
Première leçon importante: La femme de ménage.
Durant mon deuxième mois au collège, notre professeur
nous a donné un petit examen surpris. J'étais un étudiant consciencieux et j'ai
répondu
aisémentfacilement, naturellement
à toutes les questions jusqu'à ce que je lise la dernière
question:
- Quel est le
prénom de la femme de ménage de l'école?
Il s'agissait certainement d'une
blaguehistoire drôle ou gag destiné à amuser, à faire rire
. Je l'avais
rencontrée plusieurs fois. Elle était grande, cheveux foncéscheveux noirs
et dans la
cinquantaine, mais comment j'aurais pu savoir son nom? J'ai remis mon examen en
laissant la dernière question sans réponse. Juste avant la fin du cours, un
étudiant a demandé si la dernière question comptait pour la note de l'examen.
- Absolument, a répondu le professeur. Durant vos
carrières, vous allez rencontrer beaucoup de gens. Ils sont tous importants.
Ils méritent tous votre attention et vos soins, même s'il s'agit simplement
d'un sourire et d'un bonjour.
Je n'ai jamais oublié cette leçon. J'ai aussi appris
qu'elle s'appelait Dorothée.
Deuxième leçon importante: L'aide sous la pluie.
Dans la soirée, vers 23h30, une femme âgée noire se tient
le long d'une autoroute de l'Alabama tentant de se protéger de la pluie
battante. Son auto est
tombée en pannetomber en panne : machine ou véhicule qui arrête de fonctionner
et elle a désespérément besoin d'un
transport. , elle décide de demander l'aide de la prochaine
voiture qui passe. Un jeune homme blanc s'arrête pour lui porter secoursaider à sortir d’un danger
,
situation très peu courante dans les années 1960 troublées de conflits raciaux.
Le jeune homme l'amène en sécurité, l'aide à trouver du secours et lui procure
un taxi. Elle a l'air très pressée, mais prend le temps de noter son adresse et
le remercie.
Sept jours plus tard, on vient
cogner à la portefrapper à la porte (normalement pour avertir)
du
jeune homme. À sa grande surprise, on lui livre une télévision couleur grand
format. Une note y est attachée. Elle dit:
«Merci beaucoup de m'avoir porté secours sur l'autoroute
l'autre jour. La pluie avait transpercé non seulement mes vêtements mais aussi
mon esprit. Puis vous êtes arrivé. Grâce à vous, j'ai pu me rendre au
chevetêtre au chevet de quelqu’un : rester auprès du lit d’une personne malade, pour la soigner, la veiller, s’occuper d’elle
de mon mari mourant juste avant qu'il ne rende l'âmerendre l’âme : mourir
. Dieu vous bénisse
pour m'avoir aidé et pour votre dévouementdisposition à servir quelqu’un, générosité, abnégation
pour les autres. Bien à vous,
Mme Nat King Cole».
[Note de JM Bonheur: Nat King Cole est un pianiste de
jazz très célèbre, décédé le 15 février 1965]
Troisième leçon importante: Pensez toujours à ceux qui
servent.
À l'époque où un coûtait
beaucoup moins, un petit garçon de 10 ans entre dans le café d'un hôtel et
s'assoit à une table. Une serveuse dépose un verre d'eau devant lui.
- Madame, c'est
combien pour un sundae de crème glacée? demande-t-il.
- 50 cents, répond la serveuse.
Le petit garçon sort la main de sa poche et se met à
examiner la monnaie qu'elle contient.
- Bien, combien
pour un simple plat de crème glacée? demande-t-il.
À ce moment il y a des gens qui attendent pour une table
et la serveuse commence à perdre patience.
- 35 cents,
répond-elle sèchement.
- Je vais prendre
le plat de crème glacée, dit-il.
La serveuse lui apporte sa crème glacée, dépose
l'addition sur la table et s'en retourne. Le garçon finit sa crème glacée, paie
à la caisse et s'en va. Quand la serveuse revient, elle a la larme à l'œil en
nettoyant la table: Bien placé au côté du plat vide, il y a 15 cents. Le petit
garçon ne pouvait pas prendre le sundae parce qu'il devait lui rester
suffisamment de monnaie pour laisser un
pourboiregratification qu’un client laisse au personnel en remerciement d’un service de qualité
...
Quatrième leçon importante: Donner quand ça compte.
Il y a plusieurs années, quand je travaillais comme
bénévolequi fait volontairement, un travail non rémunéré
dans un hôpital, j'ai connu une petite fille qui s'appelait Lize.
Elle souffrait d'une sérieuse maladie rare. Le seul espoir qu'elle s'en remette
semblait être qu'elle reçoive une transfusion sanguine de son petit frère de 5
ans qui avait miraculeusement survécu à la même maladie et avait développé les
anti-corps requis pour la combattre.
Le médecin expliqua la situation au petit frère et lui
demanda s’il serait prêt à donner son sang à sa sœur. Je l'ai vu
hésiterdouter
un instant avant de prendre une grande respiration et répondre:
- Oui je vais le faire si c'est pour la sauver.
Au cours de la transfusion, il était étendu dans un lit
au côté de sa sœur et il a souri, comme nous tous, quand il a vu sa sœur
reprendre des couleurs. Puis il a pâli et son sourire
s'est fanése faner : perdre sa fraîcheur, se décolorer, diminuer
. Il a
levé les yeux vers le médecin et lui a demandé d'une voix tremblante:
- Est-ce que je
vais commencer à mourir tout de suite?
Etant jeune, le petit garçon avait mal compris le
médecin; il croyait qu'il devait donner à sa sœur tout son sang pour la sauver.
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