Les brownies
Bien despluriel de 'bien du': beaucoup de
parents ont beaucoup du malavoir du mal : avoir des difficultés
à
expliquer à leurs adolescents pourquoi ils ne peuvent pas apporter à la maison
des musiques, films, livres et revues dont le sujet n’est pas acceptable.
Un parent eut une idée originale qu'il est bien difficile
de réfuter. Le père écouta toutes les raisons que ses enfants donnaient pour
vouloir voir un certain film interdit aux moins de 16 ans. Le film
mettait en vedettemettre en vedette : mettre en valeur, mettre en évidence, mettre en vue
leurs acteurs préférés. Tous leurs amis avaient déjà vu le film.
Même les membres de leur Église disaient que c'était super. Il avait été classé
interdit aux moins de 16 ans seulement à cause d'une brève scène de
nudité... de toute façonde toute manière, quelle que soit la situation
, on ne voyait presque rien. Il y avait très peu
de langage grossier. Les adolescents admirent qu'il y avait une scène où un
édifice et un tas de gensbeaucoup de gens
explosaient, mais la violence était juste
quelque chose de normal. Ce n'était pas si mal. Même si le film avait quelques
faiblessesdéficiences, insuffisances
mineures, les effets spéciaux étaient fabuleux et l'intrigue
était pleine de suspense. Toutefois, même avec les justifications apportées par
les adolescents pour minimiser l’interdiction, le père ne voulut pas céder. Il ne fournitpassé simple de ‘donner’
même pas à ses
enfants une explication satisfaisante pour dire «non». Il dit simplement «non!».
Un peu plus tard ce soir-là, le père demanda à ses
adolescents s'ils aimeraient avoir des brownies qu'il venait de cuire. Il
expliqua qu'il avait utilisé la recette préférée de la famille et qu'il avait
ajouté un petit quelque chose de
nouveau. Les enfants demandèrent ce que c'était. Le père répondit calmement
qu'il avait ajouté un peu de
crottesexcrément, matiére fécale
de chien.
Cependant, il
s’empressase dépêcha
de les rassurertranquiliser, calmer, soulager
en disant
que c'était seulement une toute petite quantité. Tous les autres ingrédients
étaient de qualité gastronomique et il avait pris grand soinprendre soin : prêter une attention toute particulière à une action, être méticuleux
de cuire les
brownies à la bonne température et pour la durée précise. Il était sûr que les
brownies seraient superbes.
Même avec la promesse de leur père que les brownies
seraient d'une qualité quasi parfaite, les adolescents n'en voulurent aucun. Le
père prit un air surpris. Après tout, un seul petit morceau était la cause de
leur
entêtementobstination
. Il était certain qu'ils auraient eu de la peine à s’en rendre comptese rendre compte de : s’apercevoir de, comprendre
. Pourtant les adolescents tinrent bonpassé simple de ‘tirer’ bon : résister, rester ferme, ne pas céder
et ne voulurent pas goûter les brownies.
Alors le père dit à ses enfants que le film qu'ils voulaient
voir était juste comme les brownies. Nos esprits
se font prendrese faire prendre : se faire avoir, être trompé, se faire arnaquer
en croyant
qu'un petit peu de mauvais n'a pas d'importance.
Mais la vérité est que même un tout petit peu de crotte
fait toute la différence entre une
gâteriebonbon, gourmandise, sucrerie
et quelque chose de dégoûtantrépugnant, immonde
et de totalement inacceptable.
Le père continua en expliquant que même si l'industrie du cinéma voulait nous faire
croire que la plupart des films d'aujourd'hui sont acceptables pour les adultes
et pour la jeunesse, ils ne le sont pas.
Maintenant quand les enfants de ce père veulent faire ou
voir quelque chose qu'ils ne devraient pas, le père leur demande simplement
s'ils voudraient avoir quelques-uns de ses brownies... et les enfants ne
demandent jamais plus cette activité.
Auteur inconnu.
«Une heure de lecture est le souverain remède contre les dégoûts de la vie»
Montesquieu
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