Le cric
Un représentant crève un en . Il ouvre
son coffre cherche son ... en vain. Pas de cric. Comme il est sur une
petite route de campagne, en plein mois de juillet il se dit que personne ne va
passer par là pour le
secourirsauver d’un danger, aider
.
Il décide de
se rendrealler
au village le plus proche, dont il
voit au loin, pour emprunterobtenir un prêt
un cric. Le chemin est long, il
fait chaud, et en route, il se dit :
« Est-ce qu'il vont seulement avoir un cric à me
prêter ? » Il avance encore, et, tout transpirant, se dit : « Et
je connais les gens du
coinlocalité, région; lieu retiré et peu fréquenté
, ils n'aiment pas les étrangers ! » Il
marche encore, et se dit : « Ils ne me connaissent pas, vont-ils seulement
vouloir me le prêter, ce cric ? ».
Et il continue ainsi, s'imaginant les scénarios les plus
désagréables, étant
pris à partiaccusé, attaqué
par les villageois qui trouvent louchedouteux, suspect
qu'il
veuille emprunter un cric, proposant de l'acheter, personne ne voulant lui en
vendre un, etc. Il s'approche du village, de plus en plus énervé
intérieurement, se met sur la place du village, et hurlevocifère, crie
: « Eh bien,
puisque c'est comme ça, votre cric, vous pouvez vous le
garder ! ».
Combien de fois nous imaginons-nous ainsi des objections
qui ne seront jamais levées, des
craintespeurs
sans fondement, et combien de fois,
n'osons-nous pas demander par peur d'être rejeté ?
Auteur inconnu
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